On a tous eu des envies bizarres, des lubies, pendant le confinement.
Pour ma part, j'ai eu un épisode "camomille".
Ça a commencé par l'achat d'un shampoooing à la camomille, qui m'a rappelé l'odeur d'un shampooing que j'ai utilisé il y a fort longtemps, lorsque j'étais zenfant.
Allez savoir pourquoi, en sentant cette odeur j'ai eu une envie folle de boire de la camomille. Ça faisait au moins 10 ans que je n'en avais pas bu.
Je n'en ai pas trouvé lors de mon réapprovisionnement hebdomadaire en grande surface, il a donc fallu attendre encore une semaine pour retenter ma chance dans un autre supermarché (oui, souvenez-vous : les courses de première nécessité, c'était une fois par semaine de preférence).
Pendant ces deux semaines, j'ai lutté pour ne pas boire le shampooing au goulot. L'envie grandissait. Je ne pensais plus qu'à ça. Bon j'exagère.
Et j'ai fini par en trouver ! Inutile de préciser que je n'ai pas boudé mon plaisir.
Il y a quelques jours, surprise ! Parmi les nombreuses graines semées aléatoirement dans le jardin, une d'entre elles a donné naissance à un plant de camomille !
Quand j'ai senti l'odeur particulière de ces fleurs, j'étais émue, voilà. Parce que Tata, elle a des sentiments, elle n'a pas un robot-tondeuse à la place du coeur.