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Le tipi à Tata - jardinage amateur

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Le tipi à Tata - jardinage amateur
  • Journal de bord d'une jardinière amatrice (assistée par son fidèle toutouchienchien), qui se rend compte que ce n'est pas elle qui commande, mais les végétaux qu'elle a semés et plantés (qui ont un fichu caractère).
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Le tipi à Tata - jardinage amateur
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9 août 2020

Courrier des auditeurs de Jean-Michel le jardinier

"Cher Jean-Michel le jardinier,

"J'ai un figuier depuis une vingtaine d'années. Il a toujours donné beaucoup de fruits. J'attends tous les ans l'apparition des figues sur ses branches, qui annonce pour moi la saison des confitures.

"Cette année, quelle ne fut pas ma surprise de constater que les fruits sont rares, et, qui plus est, sont étonnamment durs, comme s'ils n'allaient jamais mûrir. Leur couleur m'inquiète aussi. 

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"A quoi est due cette maladie ? Mon voisin suggère qu'il s'agit d'une attaque de phylloxéra, étant donné qu'il a fait un temps variable à la Saint Frédéric, jour de noeud lunaire ascendant (avec Mercure rétrograde). Il m'accuse d'avoir jardiné pendant le périgée, ce jour-là, ce qui aurait détraqué tout le potager. C'est faux, je ne ferais jamais une chose pareille. Pensez-vous qu'il a raison, cependant, pour le phylloxéra ? 

"Que faire?"

Monique de Caudan

 

Chère Monique,

Je vous confirme que vos figues ont une drôle de tête.

Je vous suggère de poser un voile géotextile sur l'ensemble du jardin, d'abattre le figuier et d'attendre un an avant de cultiver quoi que ce soit. Vous y verrez plus clair l'an prochain.

Inutile de nier, il est évident que vous avez jardiné pendant le périgée. Il est temps d'assumer les conséquences de vos actes. 

 

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8 août 2020

Kombucha

Si vous ne mettez pas souvent les pieds dans des coop' bio, vous ne lisez pas de magazines féminins (ou juste la rubrique horoscope) ou n'avez jamais été membre d'une communauté hippie, vous n'avez peut-être pas entendu parler de kombucha.

Le kombucha aurait pu faire l'objet d'une chanson yéyé, mais il n'en fut rien (solo de batterie, claquement de doigts "allez les copaiiins, on va danser le kombucha !" "Ouaiiis"). 

Il s'agit d'une boisson d'origine chinoise : du thé fermenté grâce à un savant mélange de levures et de bactéries. Elle ne date pas d'hier : elle existe depuis l'antiquité. Les chinois la considèraient comme une sorte de potion magique censée garantir à celui qui en buvait une santé de fer, voire la vie éternelle.

Sans aller jusque là, disons qu'elle fournit des bactéries intéressantes pour la flore intestinale, comme toutes les préparations fermentées (yaourt, légumes fermentés et autres). Et des vitamines du groupe B (comme la levure de bière) et des minéraux. Entre autres.

On peut l'acheter toute faite, en bouteille. On peut aussi en boire dans des établissements à l'affût des dernières tendances, comme alternative aux sodas (trop) sucrés. 

On peut préparer le kombucha chez soi (dîtes le 5 fois de suite à voix haute, avec la bouche pleine de semoule, qu'on rigole), avec des levures achetées dans le commerce ou obtenues grâce à un amateur de kombucha qui en cultive. Demandez à vos copines du cours de yoga, il y a forcément quelqu'un qui connaît quelqu'un qui en a.

Là, prudence, si vous optez pour le "fait maison" : veillez à utiliser de l'eau, des ustensiles et des contenants ultra-propres. Ne vous amusez pas à utiliser l'eau de l'aquarium de vos poissons rouges ou un saladier qui traîne dans le jardin depuis la Toussaint. Là vous risqueriez de vous retrouver  avec une sorte de grosse cousinade de bactéries et de levures pas toutes indiquées pour votre précieuse et délicate flore intestinale. Intéressant d'un point de vue scientifique, certes.

Pour ma part, j'ai été acheter un sachet de poudre de perlimpinpin à la biocoop, utilisé du thé sorti de mon placard, et des fleurs sorties du jardin (bleuet, capucines, soucis).

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4 jours après le début de la fermentation, j'ai filtré et goûté le breuvage. Disons que c'est rafraîchissant, pétillant, fleuri.

Et ça me donne envie de planter du houblon, l'an prochain.

 

8 août 2020

Avant de vous la péter en société, entraînez-vous seul à la maison

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Voilà donc une utilisation concrète des fameuses fleurs de bourrache. Même sur des tripes ou sur un flamby, ça fait classe (là c'est de la glace litchi rose framboise, avec une figue fraîche de chez Maman).

 

Tentez ça et vos invités pousseront des "oooooooh" admiratifs et s'empresseront d'aller voir en cuisine si y a pas un traiteur ou Monsieur Marie qui s'y cache.

8 août 2020

Courge spaghetti

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Vous vous souvenez de la fleur femelle de courge spaghetti qui se dressait fièrement, à la recherche du soleil et des pollinisateurs, il n'y a pas si longtemps ? Dîtes oui, ça me ferait plaisir.

Oui ? Ah, vous suivez, vous êtes fabuleux.

La fleur a donc trouvé les deux, du soleil et des pollinisateurs. Et ensuite? Elle a commencé à prendre du poids, et, loi de la pesanteur  oblige, elle a fini par se coucher au sol. Et maintenant, on va attendre que la courge atteigne son poids idéal pour la cueillir (1kg environ). 

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8 août 2020

Ooooh

Ho ben je l'ai pas vue venir, celle-là. Une fleur qui ne passe pas inaperçue ! (Assez imposante).

Il semblerait que ce soit une lavatère ou une mauve (en sachant que les lavatères font partie de la famille des malvacées ; malvacées, mauves, bon, on est pas très loin). L'herbier commence à s'étoffer !

 

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7 août 2020

Contemplons le cosmos

La nuit des étoiles, c'est ce soir. En attendant de lever le nez vers la voute céleste, baissons les yeux et zyeutons le cosmos qui a fini par éclore. 


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6 août 2020

Ca bouge, chez les têtes d'ampoules

Voici le plan de butternut vu du ciel. R.À.S.

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Et quand on soulève les feuilles...

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Tiens une colonie de butternut ! Le potimarron est exubérant, il aime bien se donner en spectacle. La butternut est discrète, elle apprécie sa tranquillité...

 

 

 

4 août 2020

Hare krishna, mec.

Oui, je me promène au jardin en sari, avec un bindi entre les zyeux , un enscensoir à la main, et dans l'autre main, un panier rempli de pétales de fleurs.

 

Point en commun de toutes les fleurs présentes dans cette assiette (bleuet, pavot, capucine, souci)  : elles sont comestibles. On peut les consommer en infusion, en salade, en gelée, en gâteau, en Harley Davidson.

Il manque la bourrache, certes. Elle était partie aux cabinets au moment où la photo a été prise. Tant pis pour elle, on ne va pas passer notre temps à l'attendre non plus.

 

 

4 août 2020

Une petite nouvelle

 

Une linaire, issue de la famille des trucmuche-acées, dont la particularité est d'avoir une tige, des feuilles et hm... des fleurs, ce qui est rarissime, chez les végétaux (hein, c'est vrai, hein ?). Si j'emploie des termes un peu trop techniques, vous me dites,  (nous autres, les botanisss, on passe pour des pédants, alors que non, c'est juste qu'on ne se rend pas forcément compte que la terminologie qu'on emploie n'est pas accessible à tout le monde).

 

 

4 août 2020

Récolte du jour

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Le bleuet est comestible. A intégrer dans des infusions (on le retrouve régulièrement dans des thés parfumés, au même titre que le souci).

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