Le chien s'impatiente, mais il faudra attendre encore un peu avant d'inaugurer la saison des pommes de terres nouvelles.
On n'est pas encore arrivé aux fameux 60 jours passés en terre. La plantation a eu lieu fin mars, donc fin mai... nous aurons le droit d'aller trifouiller dans les rangs à la recherche de tubercules...
Allez j'avoue, j'ai cédé à la tentation. J'ai juste pris une petite patate de rien du tout, pour voir.
Et, surprise du chef, v'là-t-y pas que je constate la présence d'un plant de colza tombé de je ne sais où... du ciel, si on reste poétique. Ou du fondement d'un oiseau, si on préfère appeler un chat un chat.
J'avais renoncé à "faire" du maïs, et voilà que Dame Nature me confie une autre culture très prisée des agriculteurs du coin... LE COLZA.
J'avoue que je n'ai pas identifié la plante au premier abord. Je lui trouvais une certaine ressemblance avec le chou (l'aspect du feuillage). En écrasant un morceau de feuille entre mes doigts, j'ai senti une odeur très prononcée. Comme de l'épinard, mais en plus âpre, ce qui laissait deviner une certaine amertume.
Un expert (wikipédia) m'a confirmé la parenté de la plante avec le chou, puisque tous deux appartiennent à la famille des brassicacées, autrement dit des crucifères.
On va laisser pousser le colza, et on verra bien ! C'est un engrais vert, donc ce sera bénéfique aux légumes qui succéderont aux patates.
Rho la la, que je suis bavarde, ce soir. Je vous salue bien bas et vous retrouve très vite pour de nouvelles aventures.