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Le tipi à Tata - jardinage amateur

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Le tipi à Tata - jardinage amateur
  • Journal de bord d'une jardinière amatrice (assistée par son fidèle toutouchienchien), qui se rend compte que ce n'est pas elle qui commande, mais les végétaux qu'elle a semés et plantés (qui ont un fichu caractère).
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Le tipi à Tata - jardinage amateur
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16 juillet 2021

Des nouvelles du tipi

Evolution du tipi entre le 26 juin et aujourd'hui.

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13 juillet 2021

Anatomie d'une asteracée

Une fleur ? Non. DES fleurs. 

Si vous regardez un tournesol d'un peu plus près, vous aurez des surprises. Il ne s'agit pas d'une fleur simple, mais d'une multitude de petites fleurs regroupées dans le même capitule. Elles partagent le même pédoncule. Et c'est certainement un bon calcul pour la plante : au lieu de s'épuiser à produire une tige et un pédoncule par fleur, elle fait un tir groupé. Ce qui augmente les chances de pollinisation. Enfin, personnellement, si j'étais une fleur j'opterais pour ce type d'inflorescence.

La 1ere photo ci-dessous a été prise au début de la floraison. Les suivantes ont été  prises à plusieurs jours d'intervalle. Au centre, on distingue les fleurs en boutons, pas encore écloses. À l'extérieur, les jeunes fleurs mâles. En vieillissant, leur petite coupe courte va se transformer en couettes... et vlan ! La fleur deviendra une fleur femelle. Et les unes après les autres, les fleurs suivront toutes la même évolution, celles de la rangée exterieure d'abord, puis celles des rangées interieures. Comme une grande hola... dans un stade miniature. Jusqu'à ce que les ovaires de chaque fleur soient fécondés et se transforment en graines. A suivre !

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L'éclosion a eu lieu le 6 ou 7 juillet, nous sommes le 15 et la fleur est toujours en cours de floraison. Pour information.

 

13 juillet 2021

Discrète, la bête

Les fleurs tardent à fleurir, cette année. Mais la thomise enflée est a son poste, le bavoir autour du cou, la fourchette à la main. L'an dernier, nous avons suivi les aventures de monsieur et Madame Thomise blanche, qui se cachaient dans les cosmos blancs. Et voici la thomise jaune, cachée dans les chrysanthèmes jaunes.

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7 juillet 2021

Voilà

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Contrairement à Maguy, je ne fais pas ma metéo, chez moi il ne fait pas toujours beau.

Après le passage de Zyprian sur la region (coup de vent estival assez musclé), je redoutais quelques degâts sur les tournesols... mais non. Les tuteurs ont suffi à les protéger des effets du vent. Ils ont tenu bon. Et l'un d'entre eux n'a pas interrompu sa floraison pour autant.

4 juillet 2021

Tournesols, les bien nommés

Jusqu'à présent, les bourgeons de tournesols étaient statiques, la tête rentrée dans les épaules, si on veut. 

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Et un beau matin j'ai vu la fleur redresser la tête et commencer à suivre du regard le soleil dans sa course. Les pétales sont en train de se former !

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Pendant ce temps, les haricots que j'ai semés aux pieds des tournesols continuent à grandir et ils fleurissent. Haricots en formation !

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Et la grande tige poilue autour de laquelle le haricot s'est enroulé, c'est celle d'un tournesol.

 

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29 juin 2021

Dolwen et Cie : le bilan

Alors. Les tubercules sont formés, et de taille adulte (si-si, je sais, j'ai verifié).

Les fanes commencent à être attaquées par le mildiou. Il était grand temps de débarasser les plants de leur partie aérienne pour préserver les patates en terre (une fois que la tige est touchée, les choses risquent de se gâter pour les patates) 

En mars, au moment de ma plantation, j'avais procédé ainsi :

 

Groupe 1 : 4 rangs de dolwen avec terreau, corne broyée et voile de forçage, butage soigné apres quelques semaines, j'ai pris de leurs nouvelles tous les jours et les ai encouragées.

Groupe 2 : rang de dolwen avec corne broyée et sans voile de forçage, butage sommaire au bout de quelques semaines. Je les ai saluées et pris des nouvelles de temps à autre.

Groupe 3 : 1 rang d'universa (patates offertes par la coop, sensibles aux maladies, rendement pas folichon, conservation...bof), sans voile de forçage, sans corne broyée, pas de butage, je leur ai bien fait sentir que je les ai plantées par politesse, rien de plus.

Groupe 4 : rang de patates diverses, reste de bintje de l'an dernier, des "chérie", plantées trop près les unes des autres, sans voile, sans butage, aucune affection, elles ont grandi au ras du grillage, parmi les touffes d'herbes et les geraniums sauvages (laaa chieeeeenliiiiiiit) qui regagnaient du terrain.

 

En mars et avril, on n' en avait pas encore fini avec les gelées. Les nuits sont restées fraîches assez longtemps.

Le groupe 1 a pris de l'avance par rapport aux autres, au chaud sous sa couverture. 

Les groupes 2 , 3 et 4  ont été plus timides. Les feuilles et tiges sont apparues avec du retard.

Après l'arrivée de la chaleur et des pluies abondantes, les 3 derniers groupes ont largement rattrapé leur retard, certains plants ayant même largement dépassé la taille des plants du 1er groupe. 

Aloooors... résultat : 

Groupe 1 : 

satisfaisant ! Patates de taille moyenne, avec quelques gros tubercules. On sent les patates heureuses, bien dans leur peau, avec un joli teint.

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Groupe 2 : correct aussi, les tubercules moyens sont sans doute un peu moins gros que dans le groupe 1 .

patates dolwen

Groupe 3 : 

Bon... j'avais ponctionné quelques tubercules dans le rang d'universa, au bout de 60 / 70 jours. De très gros tubercules. Je m'attendais donc à recolter de pleines brouettées de tubercules taille XXL au boutbde 100 jours (ce sont des précoces) Il n'en fut rien. Chaque plant avait un gros tubercule, et quelques rares petits formats. Pouce en bas pour le rendement, donc.

Groupe 4 : Petits tubercules pour la plupart (qui peuvent tout à fait trouver leur place dans une jardinière de légumes, cependant). Plus nombreux que dans le groupe 3.

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Conclusion de l'experience : 

Disons que pour avoir un rendement satisfaisant, avec des légumes réguliers (en terme de calibre)  et peu de patates vertes, il est conseillé : de buter les plants dès que possible, sans trop attendre, d'enrichir un peu la terre... et on valide le voile de croissance pour proteger les plants des temperatures fraîches en debut de saison.

J'enfonce des portes ouvertes, là. Mais j'avais envie de constater par moi-même l'efficacité de ces méthodes.

 

 

 

22 juin 2021

Zinnia : le retour

La grande découverte de l'an dernier fut pour moi la zinnia ! Fleur surprenante. Eclosion très lente, et floraison très longue ! Une fleur à la structure complexe.

J'ai précieusement ramassé toutes les graines que j'ai pu recupérer à l'automne et je les ai semées autour des patates au printemps. 

J'avais volontairement semé pas mal de chrysanthèmes parmi les graines de zinnias : les 1ères ne sont pas frileuses et germent facilement, ce qui a permis de protéger les graines de zinnias de leurs prédateurs, en attendant qu'elles germent à leur tour. Il a fallu l'arrivée de la chaleur, puis la pluie abondante pour que les petits plants apparaissent enfin ! Nous sommes sur la bonne voie.

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21 juin 2021

Les pois

Comme l'an passé, les pois occupent les tipis et protègent les carottes à leurs pieds. Ils ont atteint une taille respectable et fleurissent abondamment. 

Et je ne me lasse pas de les observer et de les prendre en photo. 

 

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21 juin 2021

La cousinade...

Et voilà deux cousines : la pomme de terre et la tomate. A regarder leurs fleurs, on se dit qu'il y a bien comme un air de famille...

 

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Ci-dessous, tomate-cerise

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La famille en question, c'est la famille des solanacées, venue tout droit du Nouveau Monde (le tabac : même combat !). Les cousines ont les mêmes faiblesses : sensibilité aux champignons (surtout le mildiou !), la détestation de l'humidité excessive.

Comme nous le disions, leurs fleurs se ressemblent à s'y méprendre, et leurs fruits également.

Si vous laissez veillir tranquillement votre plant de patates, il fleurira, et aux fleurs succéderont des fruits similaires à des tomates cerises. Fruits remplis de petites graines, comme celles de la tomate. On ne répètera jamais assez : PAS TOUCHE ! N'allez pas croquer ces fruits verts à l'apéro, ils sont toxiques. 

La morelle noire, solanacée aussi, produit également le même genre de fruits (toxiques lorsqu'ils sont verts, au même titre que les feuilles)  et ses fleurs sont des sosies des fleurs de ses cousines ! 

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Mais si les patates font des graines... pourquoi se servir de leurs tubercules pour obtenir de nouveaux plants, d'une année sur l'autre ?

Avec les graines, la difficulté est double : 

- qui dit fleur et fruit, dit pollinisation ! Et là, les choses se corsent. Les pollinisateurs, quand ils travaillent (et ils travaillent dur), n'ont pas le temps de se laver les pattes et la trompe en passant d'une fleur à l'autre et d'un plant à l'autre. Pour peu que deux varietés de pommes de terre cohabitent dans un même champ ou un même jardin (ou dans 2 jardins voisins), le risque d'hybridation est réel. C'est problématique quand on recherche des qualités précises chez ces légumes : précocité ou non, taille, texture, goût, rendement, résistance aux maladies, etc. Et on ne parle même pas du risque de croisement avec un cousin toxique. 

A éviter... A moins de tout polliniser vous-même (et là, bon courage !), bien sûr. Si vous êtes calé en genétique patatesque et vous voulez vous amuser à croiser des variétés, allez-y, faîtes-vous plaisir. 

- pour obtenir un plant viable et mature à partir d'une graine, il faudra attendre assez longtemps, sans être sûr que ça fonctionne (je n'ai pas les stat' en main mais on est sûrement loin des 100% de réussite, pour la germination).

Et pi il faut prendre le fruiiiit, prendre une pince à épiler pour prélever les pitites graiiines, et pi prendre un petit mouchoir en soie pour bien nettoyer les pitites graines pour qu'elles ne pourrissent pas, et pi les faire sécher, et pi les re tremper dans l'eau pour favoriser la germinatioooon, et pi mettre chaque graine dans un pitit poooot... et surveiller la levée des graiiiines, et arroser enfin vous voyez.

Tandis qu'avec un tubercule, paf !

On met les patates quelques semaines à germer (et elles le font très bien toutes seules, même quand elles ne devraient pas !) dans un endroit sec et lumineux. On bêche vite fait, hop, on balance tout ce petit monde en terre.

Et on gagne à tous les coups. Vous plantez de la semence d'amandine ? Vous aurez de l'amandine. De la mona lisa ? Vous aurez de la mona lisa.

 

Après une soixantaine ou centaine de dodos selon les variétés et la météo, on peut déjà savourer de bonnes patates nouvelles et frimer auprès de ses voisins.

 

Voilà pour ma causerie sur la patate. Merci de votre attention.

 

3 juin 2021

Bain de foule

Comme un bleuet dans un océan de patates.

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